L’homme d’affaires français Jean-Marie Kuhn se bat depuis près de dix années contre Albert Frère suite à la vente en 2006 de la société Quick Restaurants par le groupe Frère à la Caisse de Dépôts et Consignations (CDC) qui n’est autre que l’Etat français. Kuhn accuse CDC d’avoir payé un prix surévalué de € 800 millions pour Quick qui avait été évalué à € 300 millions.
Pour Kuhn, il s’agissait d’un arrangement entre Albert Frère et Nicolas Sakozy, candidat alors à la Présidence de la République, dans le cadre de la fusion entre GDF-Suez (où Frère était l’actionnaire privé le plus important).
Pour le Groupe Frère, le chiffre d’affaires de Quick avait été modifié dan le rapport d’activité 2004, incluant les produits de franchise, pour se conformer aux nouvelles normes comptables internationales IFRS adoptée par L’Union Européenne en 2002.
Après avoir saisi mais en vain la justice française dès 2007, toutes ses plaintes ont été jugées irrecevables. Il s’est ensuite dirigé vers la justice belge en 2009 à Charleroi . En 2014 la constitution en partie civile de J-M Kuhn a été déclarée irrecevable par la Chambre du Conseil de Charleroi et par la Chambre des mises en accusation.
Kuhn s’est tourné alors vers la Cour de Cassation qui vient de déclarer irrecevable le 5 juin le pourvoi introduit par J-M Kuhn concernant l’affaire Quick. Kuhn a exprimé maintenant sa volonté de saisir la Cour Européenne des Droits de l’homme et de transmettre le dossier au Département de la Justice américaine au vu des liens de CDC et du Groupe Frère dans ce pays.
Affaire à suivre !
JUIN