Selon des informations communiquées dans Les Echos hier, le conseil d’administration de Me Bricolage, le numéro 3 français du bricolage devrait annoncer ce jour sa décision de renoncer à se faire racheter par le britannique Kingfisher (numéro 2 avec Castorama et Brico-Dépôt).
Des négociations pour ce rachat qui avait été annoncé en avril 2014 et qui aurait permis au britannique de devenir numéro un français du bricolage devant le groupe Leroy Merlin – Adeo, sont en court depuis près d’un an.
C’est l’examen du dossier par les autorités de la concurrence qui semble constituer un réel problème aux yeux de l’ANPF, premier actionnaire de Mr Bricolage avec 42% des parts. Entre les magasins Castorama, Brico Dépôt et Mr Bricolage, il y a embouteillage sur de nombreuses zones de chalandise, ce qui implique de céder un nombre importants de magasins.
Toujours selon les Echos, une majorité d’administrateurs et l’ANPF « considéreraient que le nombre de magasins touchés affecterait le réseau en lui-même ». Cette divergence pourrait donc mettre un terme à un processus de rachat alors même que la famille Tabur, deuxième actionnaire de Mr Bricolage, reste fidèle à son engagement dans l’opération.
Le 23 mars, Mr Bricolage avait de manière surprenante demandé à Euronext une suspension de sa cotation en bourse, dans l’attente d’un communiqué. Kingfisher avait répondu, indiquant être informé que « la majorité du Conseil de Mr Bricolage et l’ANPF ont des réserves par rapport à la transaction », et restait dans l’attente « d’une clarification de leurs positions ». Cette dernière ne devrait plus tarder à tomber.
MAR